Gilets jaunes à Limoges : charge policière et mensonges médiatiques

Publié le 24 juin 2019 | Mise à jour le 2 juillet

Mise à jour du 25/06/19 : Les deux arrêtés sont passés en comparution immédiate : huit mois de prison dont quatre mois assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans pour l’un et quatre mois avec sursis mise à l’épreuve avec l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général pour l’autre. Pas de mandat de dépôt. L’audience tendue est marquée par deux expulsions de la salle et une interpellation.

Samedi 22 juin avait lieu une manifestation/occupation au rond-point de Grossereix, la police a attaqué l’occupation et a arrêté 2 personnes, Le populaire s’est empressé d’écrire un article parlant de « rébellion » ou encore de « l’arrestation difficile d’un lanceur de palette » (sic) reprenant la version policière. L’article en ligne du populaire a été modifié suite au communiqué. Le collectif Gilets jaunes unis 87 revient sur ce nouvel évènement de violence policière :

Suite à l’article du Populaire du Centre du 23 juin 2019, intitulée « Un feu de palettes vire à la rébellion en marge de la manifestation des Gilets jaunes à Limoges », le collectif Gilets jaunes unis 87 apporte les précisions suivantes :
De nombreux éléments cités dans l’article ne correspondent pas à ce qui s’est produit ce 22 juin.
« Une échauffourée entre Gilets jaunes et manifestants » : quels manifestants ?
« Des flammes atteignant plusieurs mètres de haut » : ce n’était pas le cas.
« Des insultes contre les agents » (de police) : les policiers n’ont pas été insultés, « anticapitalistes » étant la dénomination des Gilets jaunes eux-mêmes.
La violence de l’intervention policières rend invérifiable ce qui est reproché à l’un des Gilets jaunes, l’explication réside sans doute dans le commentaire d’un policier qui a lancé « tolérance zéro pour les Gilets jaunes »

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