Le collectif Stop Sécurité Globale Creuse composé pour le moment de l’association Stop Mines 23, du Théâtre d’or de Boussac, du NPA 23, du collectif Creuse Citron, de l’association Le Trou des Combrailles, de Sud Éducation Limousin organisera jusqu’à nouvel ordre un RASSEMBLEMENT CHAQUE SAMEDI à GUÉRET – 11h – DEVANT LA MAIRIE
Rejoignez-nous.
Quelque soit le domaine d’action de votre association, syndicat, parti politique, collectif, même informel, avec ou sans étiquettes, nous sommes toutes et tous concerné(e)s ! La liberté est l’affaire de chacun et chacune !
Amenez vos textes, vos chansons, vos instruments, vos idées… nous sommes là pour partager et échanger.
Ce
samedi 23 janvier, comme depuis plusieurs semaines, on se mobilise en
Creuse contre le projet de loi « Sécurité Globale » et le virage de plus
en plus liberticide que prend le gouvernement.
Pour défendre nos libertés collectives et individuelles fortement mises à mal ces derniers mois :
RENDEZ-VOUS CE SAMEDI ET TOUS LES SAMEDIS A GUERET – 11H – DEVANT LA MAIRIE !
Amenez vos banderoles, vos affiches, vos panneaux, vos instruments, vos voix, vos poèmes, vos textes, vos œuvres…
Amenez vos idées pour les suites de la mobilisation.
Les manifestations et rassemblements à caractère revendicatif déclarés en préfecture NE SONT PAS INTERDITS PAR L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE – NOUS POUVONS MANIFESTER ! –
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Limoges ce samedi 16 janvier contre la loi Sécurité globale et son monde, cela malgré la très regrettable défection de dernière minute de certaines composantes du collectif Stop Sécurité globale. Beaucoup de personnes étaient descendues de différentes parties du Limousin avec banderoles et musique dont un train-Caddie de percussions bricolé avec ingéniosité.
Après quelques prises de parole le cortège s’est dirigé vers la place Denis-Dussoubs au son des tambours, saxophones, tuba, trompette, violon, et sous le regard d’un immense œil haut perché, symbolisant la surveillance généralisée qui se met en place. De nombreuses banderoles et pancartes rivalisaient d’invention dans les slogans : « Ton couvre-feu ne brisera pas nos ailes », « Arrêtez de tout interdire, on n’arrive pas à tout désobéir », « 2021 de bonnes révolutions », « Le ciel bleu pâle, nos rues bleu flic », « Sécurité globale, enfermement optimal », ou simplement « Pas content ». Un petit tour de la place Denis-Dussoubs et le cortège continue jusqu’à la place d’Aine où là aussi un tour complet est effectué pour ensuite se diriger vers la place de la Motte. Beaucoup d’énergie, de joie, quelques pétards et fumigènes, des masques festifs couvrent certains visages. Quelques panneaux publicitaires se confinent le long du parcours. On traverse le centre, le cortège a grossi depuis le départ, et on descend depuis la rue Haute-Vienne vers la mairie. Une partie des manifestants se stationnent sur l’esplanade de la mairie pendant que d’autres occupent le carrefour. Prises de parole, saynètes de théâtre, d’un côté, chants de lutte, percussions de l’autre, toutes les formes d’expression se côtoient dans la bonne humeur et le plaisir d’être là ensemble malgré l’ambiance mortifère qu’on nous assène quotidiennement. Et si les lieux culturels nous sont interdits la culture se fera dans la rue. Une excellente soupe bien chaude et de succulentes pâtisseries concoctées par la cantine du squat de sans-papiers de la rue de la Révolution, des jus de fruit, du café réchauffent les estomacs et les cœurs. Après une dernière mini-rave party amusante et jubilatoire la place se vide et les discussions continuent devant la mairie pour envisager la poursuite de la lutte. Cette journée aura prouvé qu’on peut se coordonner à travers tout le Limousin. Un bon espoir pour la suite des mobilisations. Et la suite c’est notamment samedi 30 janvier à Limoges. Alors dès à présent faisons tourner l’info pour être plus nombreux la prochaine fois.
Merci à La Bogue – site coopératif d’infos et de luttes en Limousin pour cet article et ces photos.
SECURITE
GLOBALE = SURVEILLANCE GENERALE = LIBERTE MINIMALE
Le projet de loi « sécurité globale » s’il est adopté permettra et généralisera la surveillance et le fichage en masse de la population. La promesse de réécrire l’article 24 interdisant et sanctionnant la captation et la diffusion d’images des forces de l’ordre ne suffit pas !
Utilisation
généralisée et banalisée de drones, élargissement de l’accès
aux images de vidéo-surveillance, retransmission « en temps
réel » au poste de commandement des images captées par les
caméras piétons des force de l’ordre en intervention, possibilité
pour les forces de l’ordre de garder et porter leur arme de service
dans les lieux recevant du public, élargissement des champs d’action
de la police municipale… sont autant de raisons de nous inquiéter
du
virage liberticide que prend l’état français.
De
plus, la semaine dernière, en marge des « travaux » sur
la loi sécurité globale, 3 décrets ont élargi les possibilités
de
fichage de la population
en élargissant les 3 fichiers de « sécurité publique »
déjà existants (PASP,
GIPASP, ESAP). Ces
fichiers peuvent maintenant concerner des personnes physiques ou
morales, ou des «groupements » (associations, zad, groupes
facebook, manifestations…), présentant un danger pour la « sûreté
de l’État », en
particulier pour « les
intérêts fondamentaux de la Nation ».
Ces nouvelles dispositions permettent le fichage massif de militantes et militants politiques, de leur entourage (dont leurs enfants mineurs), de leur état de santé, de leurs convictions philosophiques ou religieuses et de leurs opinions politiques (et non plus seulement de leurs « activités » politiques ou religieuses) ou encore de leurs activités sur les réseaux sociaux.
Retrouvons-nous
samedi 12 décembre devant la préfecture de Guéret à 11h :
contre la loi sécurité globale, pour la liberté.
Tous
amenons nos banderoles, nos drapeaux, nos slogans, nos
revendications…
Artistes,
amenons nos instruments, nos voix, nos textes…
Ensemble
faisons résonner la liberté.
Les
rassemblements à caractère revendicatif déclarés en préfecture
ne sont pas interdits par l’état d’urgence :
Associations et collectifs prenons position publiquement contre ces lois qui menacent nos libertés individuelles et collectives et déposons des déclarations de manifestation à la préfecture pour permettre à tous ceux et toutes celles qui le souhaitent d’exprimer publiquement leur désaccord avec la politique du gouvernement, ce samedi et les suivants. La liberté est l’affaire de tous et de toutes.
Nous invitons tous ceux et toutes celles qui le souhaitent à reprendre et signer cet appel.