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GUERET – samedi 8 mai – contre la loi « Sécurité Globale », pour nos libertés : PRINTEMPS DES LIBERTÉS #7 – Assemblée populaire et Scène ouverte

Samedi 8 mai et TOUS LES SAMEDIS – devant la mairie de Guéret – dès 11h : Rassemblement contre la loi « sécurité globale » et pour défendre nos droits et libertés. Assemblée populaire et Scène ouverte. La lutte continue !

Le déconfinement progressif ne change rien à notre mobilisation et à nos revendications.
Nos droits et libertés sont toujours menacés par la politique autoritaire et liberticide du gouvernement.

  • La loi sécurité globale a été adoptée en avril par le Parlement, mais une saisine du Conseil Constitutionnel est en cours pour faire invalider cette loi nous jugeons anti-constitutionnelle, et donc annuler sa promulgation (qui n’a pas encore eu lieu).
  • Le projet de loi « confortant les principes républicains » est toujours là.
  • Les décrets de « sécurité publique » passés en décembre sont toujours là.
  • La réforme de l’assurance chômage est toujours prévue pour juillet.
  • Les services publics sont toujours menacés, et notamment le secteur de la santé, qui continue de subir des coupes budgétaires depuis cette dernière année, malgré l’épidémie.
  • Nous sommes loin d’être sortis de l’état d’urgence. Le déconfinement n’est que partiel et nous vivons toujours sous couvre-feu.
  • Nous vivrons bientôt, à partir du 9 juin avec un pass sanitaire, ou vaccinal, ou coronapass, ou qu’importe le nom qu’il lui sera donné, ce « pass » va diviser la population en deux catégories qui n’auront pas les mêmes droits selon que nous serons vacciné(e)s, testé(e)s, ou pas.
  • « Certains » lieux culturels vont réouvrir, avec des jauges limitée (très limitée : 35{86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} alors que les professionnels s’accordent à dire qu’il fait remplir une salle à 80{86109fcefb9d5fbf2092dbb1701a32b0efbb9d053e27c85c00bc43ee4b9e74d0} pour que ce soit « rentable »), et le pass sanitaire sera obligatoire pour y accéder…

Allons-nous, devons-nous, accepter tout cela, la surveillance, la suspicion, la culpabilisation permanente et généralisée ? Ces questions méritent d’être débattues publiquement.

Rassemblement déclaré en préfecture de 11h à 14h.
Port du masque et respect des gestes barrières obligatoires.


Dans un souci de clarifier la communication le collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse s’est doté de sa propre page facebook, si vous utilisez ce média et souhaitez suivre nos « actualités » : https://www.facebook.com/Stop-Loi-Sécurité-Globale-Creuse-slsg23.

Vous trouverez toujours les informations quant à nos rassemblements hebdomadaires sur la page et sur le site consacrés au Carnaval des Libertés : https://www.facebook.com/carnavaldeslibertes ou https://carnavaldeslibertes.wordpress.com. (page « Printemps des Libertés »)

Cela n’est pas une scission de nos actions ou revendications. L’art, la culture et la lutte ne sont pas incompatibles, bien au contraire. Depuis le début de la mobilisation du collectif, nos revendications dépassent la seule question de la loi « sécurité globale » qui n’est malheureusement qu’une toute petite pierre dans un plus vaste édifice totalitaire et autoritaire en construction, et la confiscation de l’art et de la culture constitue une atteinte grave à nos droits et nos libertés, au même titre que le passage en force des lois, décrets, reformes, autoritaires et liberticides que nous devons affronter. C’est pour cela que les rassemblements hebdomadaires devant la mairie de Guéret mêlent, et continueront de mêler, prises de paroles et interventions militantes, politiques et artistique au travers d’une assemblée populaire, suivie d’une modeste scène ouverte à qui souhaite s’exprimer (enceinte sur batterie + 3 entrées mic / instru).

Ce samedi 1er mais, nous avons inauguré notre première « vraie » scène ouverte (comprenez avec un vrai matériel de sonorisation ^^), le premier Cabaret des Libertés, pour la liberté d’accès à l’art et la culture, devant la médiathèque de Guéret. Nous tenons à remercier toutes celles et tous ceux qui étaient présent(e)s, et notamment les copains de Ripe la Lune qui nous ont prêté leur matériel, sans eux pas de son pour ce premier cabaret ! Nous avons eu le plaisir d’accueillir des musiciens, musiciennes, chanteurs, chanteuses, auteur(e)s, comédiens, comédiennes… autant de prestations variées témoignant de la richesse artistique, créative et culturelle de la Creuse. Bravo et merci à toutes et tous ! Sachez que nous comptons bien remettre ça très prochainement, infos à venir sur : https://carnavaldeslibertes.wordpress.com/cabaret-des-libertes/.

La convergence est notre seule chance !
https://lepoing.net/lincroyable-son-de-montpellier-contre-la-loi-securite/?fbclid=IwAR2cqmArIcTILGGdk9N8SEojzEqX6jZOkbQMr53QlWKxNKotuXDUEJbDDHA

Confrontons nos points de vue, échangeons, discutons, c’est ensemble que nous construirons la lutte.

Paroles militantes, paroles citoyennes, paroles artistiques… toute intervention est la bienvenue, alors amène tes idées, tes textes, tes instruments… et de quoi becqueter et se désaltérer. (nous rappelons que la consommation d’alcool est interdite sur la voie publique)

A samedis !

PRINTEMPS DES LIBERTÉS #6 – GUÉRET – 24/04 – 11h

Face à la Loi Sécurité Globale et à la politique autoritaire et liberticide du gouvernement : RÉSISTANCE GLOBALE !

RENDEZ-VOUS ce SAMEDI 24 AVRIL à 11h devant la mairie de Guéret :
ASSEMBLÉE POPULAIRE & SCÈNE OUVERTE artistique.
​Parole militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention est la bienvenue. Amène tes textes, tes idées, tes instruments, tes compétences, ton écoute… du café, une tarte, un cake… à partager.

[préparation FLASH MOB en Creuse]
Ce samedi nous répéterons « Danser encore » d’HK et les Saltimbanques dans le but de l’interpréter ensemble samedi prochain 1er mai, VENEZ CHANTER AVEC NOUS !
Ci-joint les paroles de la chanson, et pour répéter avant la répète générale :
https://www.youtube.com/watch?v=SyBEMRyt6Qg

Ci-joint également, notre « Appel » à nous unir contre cette politique de plus en plus autoritaire, dont, malheureusement, la loi « Sécurité Globale » n’est qu’une étape. A diffuser autour de vous autant que vous pouvez, si vous le souhaitez.
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Contre la politique autoritaire et liberticide du gouvernement, pour défendre nos droits et libertés fondamentales : UNISSONS-NOUS !

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Nous maintenons, et nous maintiendrons tant que ce sera nécessaire, nos rendez-vous hebdomadaires TOUS LES SAMEDIS à 11h DEVANT LA MAIRIE DE GUÉRET, contre la loi « Sécurité Globale », contre la politique autoritaire et liberticide du gouvernement, pour défendre nos droits et libertés fondamentales, dans le respect d’autrui et le respect des mesures sanitaires en vigueur (port du masque, distanciation sociale…).

Rassemblements déclarés en préfecture de 11h à 14h. Nous rappelons que les manifestations et rassemblement déclarés en préfecture NE SONT PAS INTERDITS PAR L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE NI PAR LE CONFINEMENT. Pensez à vous munir d’une attestation de déplacement dérogatoire et d’un masque. Modèle d’attestation ci-dessous. Nous rappelons que le port du masque et le respect des gestes sont obligatoires.

Le collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Attac 23, Creuse Citron, Le Trou des Combrailles, Sud Éducation Limousin, NPA 23, Le Théâtre D’Or, Union Communiste Libertaire, Questions Masques Enfants 23, Zone Libre).


« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. » – Françoise Giroud

[Appel] Contre le loi « Sécurité Globale » et contre la politique autoritaire et liberticide du gouvernement : UNISSONS-NOUS !

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Projets de loi « Sécurité Globale », « Confortant les principes de la République », décrets de « Sécurité publique », réforme de l’assurance chômage, démantèlement des services publics, instrumentalisation de l’état d’urgence sanitaire…

Appel aux syndicats, organisations politiques et associatives, citoyens et citoyennes à nous unir contre une politique de plus en plus autoritaire et liberticide :

Le projet de loi de « sécurité globale », comme celui « confortant les principes de la République », la réforme de l’assurance chômage dont le deuxième volet prévu pour juillet prochain amputera d’1/4 à 1/3 les revenus des demandeurs et demandeuses d’emplois qui auront dû par ailleurs travailler plus en moins de temps pour être indemnisé(e)s, le démantèlement des services publiques, la publication en décembre dernier de trois décrets dits de « sécurité publique » élargissant considérablement les possibilités de fichage de la population, et notamment des militants et militantes, qui peuvent dès aujourd’hui être fiché(e)s non plus seulement selon leurs actes, mais aussi selon leurs opinions, politiques, religieuses ou philosophiques, enfin, l’état d’urgence sanitaire, qui justifie depuis plus d’un an maintenant, les prises de décisions autoritaires et absurdes d’un gouvernement dont il ne fait plus aucun doute qu’il ne sert pas les intérêts du plus grand nombre, et qu’il ne protège pas sa population, et certainement pas les plus précaires d’entre nous (étudiants, intermittents du travail, demandeurs d’emploi, sans-domiciles…) qui ne cessent de payer la crise économique et sanitaire ; on peut parler de dérive totalitaire.

Personne n’est et ne sera épargné. L’étau se resserre autour de chacun et chacune d’entre nous, que nous soyons engagé(e)s politiquement, ou associativement, ou pas.

Bientôt tout l’espace public sera soumis à contrôle, des caméras et des drones surveilleront nos moindres faits et gestes (projet de loi « Sécurité globale »), chacun et chacune peut d’ors-et-déjà être fiché(e) – et bientôt poursuivi(e) ? – pour de simples opinions (décrets de « sécurité publique »).

Bientôt des associations pourront être dissoutes parce qu’elles ne respectent pas « les principes républicains » (projet de loi « confortant les principes de la République »), principes soumis à interprétation, mais à l’interprétation de qui ?

Bientôt toute personne, toute organisation ou « groupement », critiquant ou refusant la politique du gouvernement pourra être accusé de représenter un « danger pour la sûreté de l’état » ou pour les « intérêts fondamentaux de la Nation » (décrets de « sécurité publique »).

Déjà nous voyons des hommes et des femmes accusé(e)s de « mise en danger de le vie d’autrui » parce qu’ils ou elles n’ont pas respecté à la lettre les règles sanitaires ubuesques en vigueur. Derrière cette accusation il y a toute une politique culpabilisante menée par le gouvernement : accuser chacun et chacune d’être responsable de la propagation du virus afin de mieux cacher la gestion calamiteuse et criminelle de cette crise. Nous assistons depuis plus d’un an à la poursuite d’une politique de suppression des postes et des lits dans les hôpitaux, aux mêmes prises de décisions contradictoires, aux mêmes effets d’annonces dramatiques, alimentant un sentiment de peur et d’insécurité croissant et conduisant à la précarisation matérielle et psychologique d’un grand nombre d’entre nous ; précarisation qui conduit certains et certaines au suicide.

Si un mouvement d’ampleur ne se met pas en place nous serons bientôt soumis et soumises à un pouvoir fou qui aura de son côté, pour légitimer sa politique autoritaire et liberticides, les lois et décrets qui sont en train de passer aujourd’hui au mépris de toute démocratie.

Rappelons que dès le début de son mandat le président Macron se plaisait à gouverner par ordonnance, et que depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire la loi d’état d’urgence sanitaire permet au gouvernement de multiplier les décrets – un décret n’est pas voté, et il s’applique dès que publié. Récemment, 220 parlementaires ont refusé de voter sur les modalités du 3e confinement, refusant de servir de caution démocratique à « une décision déjà prise », ils dénoncent une « parodie de démocratie ». Les masques tombent. Le Parlement ne serait-il devenu qu’une simple formalité par laquelle il ne sera bientôt même plus la peine de passer ?

Nous avons toutes et tous intérêt à nous unir et faire front commun pour défendre nos droits et libertés, et ce, quelles que soient nos façons de lutter. C’est pourquoi nous vous appelons à rejoindre les assemblées publiques que nous avons ouvertes tous les samedis à 11h devant la mairie de Guéret.

Ensemble nous pouvons espérer construire une force de résistance. Si nous restons isolés et chacun dans son pré carré nous risquons d’assister impuissants et impuissantes à la fin de l’état de droit et à une répression de plus en plus forte et violente.

L’heure n’est plus aux calculs des intérêts propres à chaque organisation ou à chaque personnes, mais à la défense collective de l’intérêt général.

Construisons ensemble. La force viendra de la mise en commun de nos pratiques respectives : militantes, politiques, syndicales, artistiques, libertaires, citoyennes et autres.

Nous attirons tout particulièrement votre attention sur le fait que les députés et sénateurs se sont mis d’accord fin mars sur le texte final du projet de loi « Sécurité Globale » et que cette loi vient d’être adoptée définitivement par le Parlement au mépris des mobilisations qui dénoncent depuis des mois ses dispositions liberticides.

L’article 24 si controversé n’a pas été retiré. Deux nouveaux délits de « provocation à l’identification d’un agent ou de sa famille » et de « compiler dans un fichier privé des données sur des agents des forces de l’ordre », punis respectivement de 5 ans d’emprisonnement et plusieurs milliers d’euros d’amendes, ont même été créés !

L’article 1er criminalise l’occupation sans titre de locaux vacants. Il criminalise et précarises ainsi encore d’avantage les sans-domiciles et bafouent le droit au logement, et permet par la même occasion de réprimer tout mouvement d’occupation en criminalisant l’occupation de leur lieu de travail par les salariés, des facs par les étudiants, des écoles par les parents et les enseignants, ou des théâtres par les intermittents, du spectacle et du travail…

C’est une lourde atteinte à la liberté de manifester et au droit de grève qui s’inscrit aujourd’hui dans la loi.

Le projet de loi a beau avoir été adopté, la lutte n’est pas terminée. Nous refusons cette société de surveillance généralisée et restons mobilisé(e)s. Nous nous associons à la saisine citoyenne du Conseil Constitutionnel qui est en préparation et qui sera déposée le 22 avril.

Les élus d’opposition ont par ailleurs d’ors-et-déjà annoncé leur intention de saisir également le Conseil Constitutionnel, de même que le Syndicat des Magistrats, que le Syndicat des avocats de France, la Quadrature du Net et le Syndicat des Journalistes

Nous sommes toutes et tous concerné(e)s, citoyens, citoyennes, militants et militantes ou non, syndicalistes, membres d’associations, parents, professeurs, étudiants, travailleurs, travailleuses ou demandeurs et demandeuses d’emplois… Unissons-nous !

Il n’y a que dans l’union et la convergence que la victoire est possible.

« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C’est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l’expulser. » – Françoise Giroud

Le collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Attac 23, Creuse Citron, Le Trou des Combrailles, Sud Éducation Limousin, NPA 23, Le Théâtre D’Or, Union Communiste Libertaire, Questions Masques Enfants 23, Zone Libre).


Texte de l’appel à partager autour de vous sans modération :


Info criminalisation de l’occupation des locaux vacants :

Loi Sécurité Globale adoptée : Conférence de presse et Rassemblement samedi 17 avril

Communiqué Collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse – 15/04/2021

Aujourd’hui le Parlement a définitivement adopté le projet de loi Sécurité Globale à 75 voix contre 33, malgré des mois de contestation populaire.

Citoyens et citoyennes, associations et syndicats, dénoncent depuis novembre les dispositions liberticides de ce projet de loi que le Parlement vient d’entériner :

  • surveillance généralisée de la population par la multiplication des caméras de vidéos-surveillance et l’utilisation de drones ;
  • usage de la reconnaissance faciale ;
  • élargissement des pouvoirs de la police municipale qui pourra maintenant verbaliser aussi bien que les policiers et gendarmes, et ce alors que la Ligue des Droits de l’Homme, entre autres, dénonce dans une lettre ouverte au Premier ministre le nombre important de verbalisations abusives depuis le début de l’état d’urgence sanitaire ;
  • élargissement des missions des services de sécurité privés ;
  • possibilité pour les forces de l’ordre de garder leur arme de service en dehors du service dans les lieux recevant du public ;
  • interdiction de filmer les forces de l’ordre en intervention, par ce fameux article 24 si controversé qui n’a même pas été retiré…

Les élus de gauche ont d’ors-et-déjà annoncé leur intention de saisir le Conseil Constitutionnel.

Une saisine citoyenne, à laquelle notre collectif s’associe, est également en préparation.

Les députés et sénateurs ont beau avoir rebaptisé le texte « projet de loi pour une sécurité globale préservant les libertés », nous ne sommes pas dupes et restons mobilisé(e)s. Il ne suffit pas d’adjoindre le mot « liberté » à un texte liberticide pour le rendre acceptable.

NON à la Loi Sécurité Globale et autres mesures liberticides !

SAMEDI 17 AVRIL : CONFERENCE DE PRESSE à 11h30 devant la mairie de Guéret.

Nous poursuivrons comme chaque samedi par :

Assemblée populaire & Scène ouverte artistique autour d’un repas partagé

Amène tes mots, tes instruments, tes idées, ton écoute, tes applaudissements, ta présence…

Parole militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention est la bienvenue.

C’est ensemble que nous construisons la lutte.

Nous restons mobilisé(e)s non seulement contre la loi « Sécurité Globale » mais aussi contre le projet de loi « confortant les principes de la République », contre les 3 décrets de « Sécurité public » publiés en décembre et effectifs depuis et qui ont considérablement élargis les possibilités de fichage de la population, contre la réforme de l’assurance chômage qui attaque une fois de plus les plus précaires, contre le démantèlement des services publics, et notamment ceux de la santé, contre l’instrumentalisation de cette crise sanitaire et l’état d’urgence sanitaire qui justifie depuis plus d’un an maintenant les prises de décisions autoritaires et absurdes d’un gouvernement dont il ne fait plus aucun doute qu’il ne sert pas les intérêts du plus grand nombre, et qu’il ne protège pas sa population.

Unissons-nous ! Il n’y a que dans l’union et la convergence que la victoire est possible.

Le collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Attac 23, Creuse Citron, Le Trou des Combrailles, Sud Éducation Limousin, NPA 23, Le Théâtre D’Or, Union Communiste Libertaire, Questions Masques Enfants 23, Zone Libre).

Nous rappelons que le port du masque et le respect des gestes barrière est obligatoire.

Rassemblement déclaré en préfecture. Nous rappelons que les rassemblements et manifestations déclarés en préfecture NE SONT PAS INTERDITS par l’état d’urgence sanitaire ni par le confinement. NOUS POUVONS MANIFESTER même si nous habitons à plus de 10km du lieu de la manifestation. Se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire indiquant « déplacement pour se rendre à un rassemblement déclaré en préfecture comme devant se dérouler de 11h à 14h devant la mairie de Guéret et rentrer à mon domicile » comme motif de déplacement dérogatoire.

Sécurité Globale et Libertés – On poursuit la mobilisation TOUS LES SAMEDIS A GUÉRET



Compte-rendu et communiqué du Collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse – 06 avril 2021

PRINTEMPS DES LIBERTÉS – On poursuit la mobilisation !

Ce samedi 3 avril, comme chaque samedi depuis décembre, un groupe de personnes inquiètes des mesures autoritaires et liberticides que prend notre gouvernement s’est rassemblé devant la mairie de Guéret pour manifester son opposition non seulement au projet de loi « Sécurité Globale » qui cristallise de nombreuses colères depuis des mois, mais aussi contre le tournant de plus en plus autoritaire et liberticide que prend notre société depuis cette dernière année.

Le rassemblement s’est mué depuis plusieurs semaines en Assemblée Populaire. Les prises de paroles s’enchaînent sur de nombreux sujets de société. Le fil rouge en reste toujours la liberté, ou plutôt le manque de liberté qui se fait de plus en plus (op)pressant pour chacun et chacune d’entre nous.

Ce samedi, particulièrement, l’annonce du 3e confinement, et plus globalement l’État d’urgence sanitaire et le nombreuses restrictions et interdictions qui en découlent, a occupé une grande partie du débat.

NOUS CONVENONS DE SUITE DE LA NECESSITE DE MAINTENIR NOS RASSEMBLEMENTS HEBDOMADAIRES.

Nous dénonçons la culpabilisation incessante de la population et le fait que l’on nous impose confinements, couvre-feu, gestes-barrières, port du masque obligatoire… alors que la casse des services publics, et notamment du service public de santé, se poursuit sans vergogne : fermeture de services, de lits, d’hôpitaux, personnel soignant sous-payé, manque de matériel…

Nous dénonçons le fait que l’épidémie soit instrumentalisée et que l’État d’urgence sanitaire et ses mesures restrictives d’exceptions soient des armes utilisées par un état de plus en plus autoritaire pour museler le peuple et tenter d’empêcher l’émergence d’un véritable mouvement de contestation social tandis que se poursuit la destruction de nos droits sociaux et de nos libertés fondamentales.

RECLAMONS DE RÉELS MOYENS HUMAINS, MATÉRIELS ET FINANCIERS POUR LA SANTÉ ET LA SORTIE IMMÉDIATE DE L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE ! ET LUTTONS ENSEMBLE POUR NOS DROITS ET LIBERTÉS.

RENDEZ-VOUS TOUS LES SAMEDIS MATINS dès 11H DEVANT LA MAIRIE DE GUÉRET pour une ASSEMBLÉE POPULAIRE ET UNE SCÈNE OUVERTE – prises de paroles politiques et artistiques

Nous croyons en l’urgence de nous réapproprier l’espace public comme l’espace politique. Parole militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention est la bienvenue.

Nous rappelons que même en état d’urgence, même confinés, même si nous habitons à plus de 10km du lieu de la manifestation, NOUS POUVONS MANIFESTER ! Les rassemblements et manifestations déclarés en préfecture ne sont pas interdits par la loi d’état d’urgence sanitaire. Depuis ce samedi 3 avril 19h, il faut de nouveau se munir d’une attestation de déplacement dérogatoire, ou de tout document prouvant la participation à un rassemblement ou une manifestation déclaré(e) en préfecture. Nous travaillons à mettre des attestations à disposition, en attendant, sachez que tout document, même rédigé sur papier libre (mais à l’encre indélébile) indiquant ou prouvant votre participation à un rassemblement ou une manifestation déclaré(e) en préfecture est valable. (question tranchée par le Conseil d’État : la loi ne requiert que la production « document » en cas de contrôle, sans qu’il soit stipulé qu’il doive être « officiel »).

« Nos ennemis peuvent couper toutes les fleurs, ils ne seront jamais les maîtres du printemps » – Pablo Neruda.

Le collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Creuse Citron, Le Trou des Combrailles, NPA 23, Sud Éducation Limousin, Le Théâtre d’Or, Attac 23, Questions Masques Enfants 23, Union Communiste Libertaire, Zone Libre) – des personnes inquiètes pour notre avenir.

Samedi 10 avril, après le rassemblement de Guéret, nous appelons à rejoindre la Marche des Oubliés à Montluçon : Des gilets jaunes marchent de Montpellier à Paris et seront ce samedi à Montluçon où une manifestation est organisée pour les soutenir et les rencontrer.
https://syndicatgj.fr/2021/03/03/gilets-jaunes-la-grande-marche-des-oublies/

Printemps des Libertés #3 – Assemblée populaire et Pique-nique artistique

Samedi 3 avril à 11h devant la mairie de Guéret

Tous les samedis depuis décembre, des personnes inquiètes du tournant liberticide que prend notre société se réunissent à Guéret. L’initiative est née de notre opposition au projet de loi « Sécurité Globale » et naturellement un collectif s’est créé autour de cette question ; mais dès le départ, nos rassemblements, et nos revendications ont dépassé cette seule problématique.

D’autres projets de lois, d’autres décrets, et l’état d’urgence sanitaire – régime d’exception sous lequel nous vivons depuis plus d’un an – avec sa cohorte d’interdits et de restrictions ont été sujets de mobilisation et des discussions. La fermeture des lieux culturels et la destruction du lien social que cela entraîne est une atteinte grave à nos libertés. Mais qu’à cela ne tienne, si la scène nous est interdite, la rue et l’espace public seront nos tribunes !

Parole militante, parole artistique, parole citoyenne… toute intervention est la bienvenue.

RDV à 11h pour une Agora, une assemblée populaire, pour faire le point sur la situation politique et échanger nos idées, nos inquiétudes, dessiner des projets…

Et à 12h30 : cabAReT ! Scène ouverte poétique, musicale, théâtrale, clownesque… à chacun et chacune de faire vivre cet espace et ce moment avec sa sensibilité.

[IMPORTANT] Alors que le président vient d’annoncer le 3e confinement à partir de ce samedi, il est de plus en plus évident qu’il est urgent de nous mobiliser pour défendre nos libertés. NOUS MAINTENONS CE RASSEMBLEMENT HEBDOMADAIRE et nous rappelons que NOUS POUVONS MANIFESTER, même en état d’urgence, même confiné(e)s. En effet les rassemblements ou manifestations à caractère revendicatif déclaré(e)s en préfecture NE SONT PAS INTERDITS par l’état d’urgence sanitaire. CHACUN ET CHACUNE SERA DONC LIBRE DE S’Y RENDRE MÊME S’IL OU ELLE HABITE A PLUS DE 10KM DU LIEU DE LA MANIFESTATION OU DU RASSEMBLEMENT. Il faudra par contre se munir, pour les prochains rendez-vous, d’une attestation de déplacement dérogatoire. Nous travaillons à en mettre à disposition, en attendant, UNE ATTESTATION RÉDIGÉE SUR PAPIER LIBRE A L’ENCRE INDELEBILE INDIQUANT LA PARTICIPATION A UN RASSEMBLEMENT OU UNE MANIFESTATION A CARACTÈRE REVENDICATIF COMME MOTIF DE DEPLACEMENT EST VALABLE. Vous pourrez vous munir d’une copie du fly de l’événement pour plus de sûreté.

Plus d’un an a passé depuis le 1er confinement, la situation sanitaire, politique, sociale, économique, ne s’est pas arrangée bien au contraire. Combien de temps allons-nous encore attendre ?

Rassemblons-nous. Mobilisons-nous. Résistants, résistantes, citoyens, citoyennes dont les droits et libertés sont bafoué(e)s depuis trop longtemps, gilets jaunes, anarchistes, syndicats, militants et militantes associatifs, ou politiques…

Unissons-nous pour reprendre notre liberté, notre libre arbitre. Exigeons des moyens pour la santé, les hôpitaux, les soignants et soignantes et LA FIN DE L’ÉTAT D’URGENCE !

Le printemps ne fait que commencer, unissons nos forces et nos idées pour dessiner un autre avenir.

www.carnavaldeslibertes.wordpress.com/printempsdeslibertes

rassemblement hebdomadaire pour la défense des libertés déclaré en préfecture et organisé par le Collectif Stop Loi Sécurité Globale Creuse (Stop Mines 23, Attac 23, NPA 23, Le Trou des Combrailles, Creuse-Citron, Questions Masques Enfants 23, Sud Éducation 23, Union Communiste Libertaire, le Théâtre d’Or, Zone Libre) – rejoignez-nous.

Carnaval des Libertés – Guéret – 20/02

CARNAVAL DES LIBERTÉS – Samedi 20 février – départ 11h devant la mairie de GUÉRET.

Manifestation revendicative pour la Liberté, notamment la liberté d’expression et la liberté d’accès à l’art et à la culture.

Le samedi 20 février renouons avec le caractère subversif du carnaval !

Libérons nos imaginaires !

Défilons déguisé(e)s(et masqué(e)s), faisons du bruit, soyons joyeux, joyeuses et coloré(e)s, car c’est le monde que nous voulons ! Construisons des chars d’assaut artistiques ! Si tous les lieux d’art et de culture sont aujourd’hui fermés, la rue sera notre théâtre, notre scène !Le carnaval c’est l’esclave qui devient le maître, c’est la catharsis d’un peuple opprimé, en Amérique latine il est considéré comme une grande libération sociale.

Quel meilleur moyen d’exprimer notre ras-le-bol des interdits et des restrictions, notre désir de Liberté, notre refus d’une société de contrôle et de surveillance généralisée où chacun et chacune d’entre nous devient suspect ou suspecte ?

Prévois tes textes, tes instruments, tes casseroles, ta corne de brume… ou tout autre moyen de te faire entendre ! Et de quoi becqueter.


Manifestation revendicative déclarée en préfecture. Les manifestations ou rassemblements à caractère revendicatif déclaré(e)s en préfecture ne sont pas interdit(e)s par l’état d’urgence sanitaire. Respect des gestes barrières et port du masque obligatoire.

https://carnavaldeslibertes.wordpress.com/
https://www.facebook.com/carnavaldeslibertes

[Sécurité Globale et LIBERTE] Rassemblement samedi 06 février – GUÉRET

Contre le projet de loi Sécurité Globale et autres mesures liberticides : faisons entendre nos voix !

manifestation Limoges – 16/01/2021 – labogue.info

Le collectif Stop Sécurité Globale Creuse composé pour le moment de l’association Stop Mines 23, du Théâtre d’or de Boussac, du NPA 23, du collectif Creuse Citron, de l’association Le Trou des Combrailles, de Sud Éducation Limousin organisera jusqu’à nouvel ordre un RASSEMBLEMENT CHAQUE SAMEDI à GUÉRET – 11h – DEVANT LA MAIRIE

Rejoignez-nous.

Quelque soit le domaine d’action de votre association, syndicat, parti politique, collectif, même informel, avec ou sans étiquettes, nous sommes toutes et tous concerné(e)s ! La liberté est l’affaire de chacun et chacune !

Amenez vos textes, vos chansons, vos instruments, vos idées… nous sommes là pour partager et échanger.


Alors à samedi !

[Sécurité Globale] 30 / 01 – Manifestation Limoges

25 janvier 2021
Communiqué

Mobilisation totale
Contre la loi sécurité globale

Jusqu’à l’abandon

Rendez-vous samedi 30 janvier, 11 heures,
devant la préfecture de Limoges.

Dans le cadre de l’appel du collectif https://stoploisecuriteglobale.fr
Manifestation régionale à Limoges ce samedi 30 janvier.

Outre le projet de loi sécurité globale, 2020 a vu apparaître :

  • Le projet de loi contre les séparatismes et son cortège de restrictions
  • Le projet de loi pour un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires, en totale contradiction avec le statut temporaire et ciblé du principe d’état d’urgence
  • L’élargissement des possibilités de fichage des populations

Drones, liberté d’information, vidéo surveillance, fichage, contrôle… les libertés individuelles et collectives sont remises en cause.

 » Pourquoi, pourquoi toujours admettre, et baisser la tête, ou dormir ?
Jusqu’où supporter cela ? Qui le peut s’il ne dort pas ? Comment supporter le pouvoir, l’insulte de son existence, le mépris de ceux qui le tiennent ! L’orgueil des gens bien placés ! La loi, les mensonges de la loi ! Tout pourri par cela. »

   Bernard Marie Koltès (Le Jour des meurtres dans l'histoire d'Hamlet  -1973 )

Ni sécurité globale, ni liberté minimale, le retrait total !
Contre l’autoritarisme, nous manifesterons.

[Sécurité Globale / Liberté] 23/01 : Rassemblement à Guéret

Ce samedi 23 janvier, comme depuis plusieurs semaines, on se mobilise en Creuse contre le projet de loi « Sécurité Globale » et le virage de plus en plus liberticide que prend le gouvernement.


Pour défendre nos libertés collectives et individuelles fortement mises à mal ces derniers mois :


RENDEZ-VOUS CE SAMEDI ET TOUS LES SAMEDIS A GUERET – 11H – DEVANT LA MAIRIE !


Amenez vos banderoles, vos affiches, vos panneaux, vos instruments, vos voix, vos poèmes, vos textes, vos œuvres…

Amenez vos idées pour les suites de la mobilisation.

Les manifestations et rassemblements à caractère revendicatif déclarés en préfecture NE SONT PAS INTERDITS PAR L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE –
NOUS POUVONS MANIFESTER !

[Sécurité Globale / Liberté] Manifestation festive et déterminée réussie ce samedi 16 janvier à Limoges

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Limoges ce samedi 16 janvier contre la loi Sécurité globale et son monde, cela malgré la très regrettable défection de dernière minute de certaines composantes du collectif Stop Sécurité globale. Beaucoup de personnes étaient descendues de différentes parties du Limousin avec banderoles et musique dont un train-Caddie de percussions bricolé avec ingéniosité.

Après quelques prises de parole le cortège s’est dirigé vers la place Denis-Dussoubs au son des tambours, saxophones, tuba, trompette, violon, et sous le regard d’un immense œil haut perché, symbolisant la surveillance généralisée qui se met en place. De nombreuses banderoles et pancartes rivalisaient d’invention dans les slogans : « Ton couvre-feu ne brisera pas nos ailes », « Arrêtez de tout interdire, on n’arrive pas à tout désobéir », « 2021 de bonnes révolutions », « Le ciel bleu pâle, nos rues bleu flic », « Sécurité globale, enfermement optimal », ou simplement « Pas content ». Un petit tour de la place Denis-Dussoubs et le cortège continue jusqu’à la place d’Aine où là aussi un tour complet est effectué pour ensuite se diriger vers la place de la Motte. Beaucoup d’énergie, de joie, quelques pétards et fumigènes, des masques festifs couvrent certains visages. Quelques panneaux publicitaires se confinent le long du parcours. On traverse le centre, le cortège a grossi depuis le départ, et on descend depuis la rue Haute-Vienne vers la mairie. Une partie des manifestants se stationnent sur l’esplanade de la mairie pendant que d’autres occupent le carrefour. Prises de parole, saynètes de théâtre, d’un côté, chants de lutte, percussions de l’autre, toutes les formes d’expression se côtoient dans la bonne humeur et le plaisir d’être là ensemble malgré l’ambiance mortifère qu’on nous assène quotidiennement. Et si les lieux culturels nous sont interdits la culture se fera dans la rue. Une excellente soupe bien chaude et de succulentes pâtisseries concoctées par la cantine du squat de sans-papiers de la rue de la Révolution, des jus de fruit, du café réchauffent les estomacs et les cœurs. Après une dernière mini-rave party amusante et jubilatoire la place se vide et les discussions continuent devant la mairie pour envisager la poursuite de la lutte. Cette journée aura prouvé qu’on peut se coordonner à travers tout le Limousin. Un bon espoir pour la suite des mobilisations. Et la suite c’est notamment samedi 30 janvier à Limoges. Alors dès à présent faisons tourner l’info pour être plus nombreux la prochaine fois.

Merci à La Bogue – site coopératif d’infos et de luttes en Limousin pour cet article et ces photos.

Limoges – 16/01/2021 : Contre le projet de loi « Sécurité Globale » et pour la Liberté

Contre le projet de loi sécurité globale, pour la Liberté, rendez-vous ce samedi 16 janvier, à Limoges, 11h devant la préfecture !

2021 est arrivé et on reste mobilisé !

La promesse de ré-écriture de l’article 24 du projet de loi Sécurité Globale ne suffit pas !

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Guéret – 19 décembre – 11h : Tous ensemble contre la loi « sécurité globale », pour la Liberté !

Associations, syndicats, parti politique ont déclaré le rassemblement* de ce samedi à Guéret.

Nous nous retrouvons donc tous devant la mairie de Guéret à 11h ce samedi.

Amenons nos textes, nos chansons, nos images, panneaux, pancartes, banderoles… sur le thème de la Liberté.

Artistes exprimons-nous.

L’art et la culture sont des biens et des besoins essentiels à l’Humanité. Ne nous laissons pas bâillonner.

Tous ensemble pour défendre nos libertés, faisons entendre nos voix !

*les rassemblements et manifestations à caractère revendicatif ne sont pas interdit(e)s par l’état d’urgence sanitaire.

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19 décembre – Guéret – 11h : Contre la loi « Sécurité globale », pour la liberté !

SECURITE GLOBALE = SURVEILLANCE GENERALE = LIBERTE MINIMALE

Le projet de loi « sécurité globale » s’il est adopté permettra et généralisera la surveillance et le fichage en masse de la population. La promesse de réécrire l’article 24 interdisant et sanctionnant la captation et la diffusion d’images des forces de l’ordre ne suffit pas !

Utilisation généralisée et banalisée de drones, élargissement de l’accès aux images de vidéo-surveillance, retransmission « en temps réel » au poste de commandement des images captées par les caméras piétons des force de l’ordre en intervention, possibilité pour les forces de l’ordre de garder et porter leur arme de service dans les lieux recevant du public, élargissement des champs d’action de la police municipale… sont autant de raisons de nous inquiéter du virage liberticide que prend l’état français.

De plus, la semaine dernière, en marge des « travaux » sur la loi sécurité globale, 3 décrets ont élargi les possibilités de fichage de la population en élargissant les 3 fichiers de « sécurité publique » déjà existants (PASP, GIPASP, ESAP). Ces fichiers peuvent maintenant concerner des personnes physiques ou morales, ou des «groupements » (associations, zad, groupes facebook, manifestations…), présentant un danger pour la « sûreté de l’État », en particulier pour « les intérêts fondamentaux de la Nation ».

Ces nouvelles dispositions permettent le fichage massif de militantes et militants politiques, de leur entourage (dont leurs enfants mineurs), de leur état de santé, de leurs convictions philosophiques ou religieuses et de leurs opinions politiques (et non plus seulement de leurs « activités » politiques ou religieuses) ou encore de leurs activités sur les réseaux sociaux.

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[solidarité] Libres ! Scène de soutien aux réfugiés #2  – 14/03 –



Après une première édition le 15 février dernier aux Plateaux Limousins, on remet ça le 14 mars prochain à La Lanterne à St-Goussaud (23), en collaboration avec l’association La Chateneide.

Nous accueillons pour ce 2e volet un nouveau plateau d’artistes solidaires, alors n’hésitez pas à (re)venir partager avec nous ce moment de fête et de solidarité.

Au programme dès 16h :

« La bedaine du ciel » – un spectacle de contes et mandoline, pour petits – à partir de 5 ans – et grand enfants, par Sandrine Gniady et Vincent Bresel ;

Des concerts avec Naswakara (batucada), Les Cathy’s (chanson), Sang Conteste (chanson « punk » acoustique) et Balazic (chanson trad’, klezmer) ;

Et pour finir la soirée une session mix techno prog’ avec Max.

Buvette et restauration sur place.

Entrée : PRIX LIBRE.


Tous les bénéfices de l’évènement seront reversés à l’association Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade pour les aider dans leurs actions de solidarité. Aujourd’hui tous les jeunes qu’ils hébergent ne peuvent pas aller au lycée, faute de moyens, aidons-les pour qu’à la rentrée suivante, tous puissent être scolarisés !


https://sangconteste.jimdofree.com/concerts/libres-scène-de-soutien-aux-migrants/
https://www.facebook.com/events/642209783276243/

https://lalanterne23.wixsite.com/lalanterne



[15/02] Libres ! Scène de soutien aux migrants

Libres ! Scène de soutien aux migrants.

Nous vous invitons à venir partager un moment de fête et de solidarité, le 15 février prochain aux Plateaux Limousin, au Villard (près de Royère-de-Vassivière), à partir de 16h. Tous les bénéfices de l’évènement seront reversés à l’association Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade pour les aider dans leurs actions de solidarité. Aujourd’hui tous les jeunes qu’ils hébergent ne peuvent pas aller au lycée, faute de moyens, aidons-les pour qu’à la rentrée suivante, tous puissent être scolarisés !

Au programme : contes, pour petits et grand enfants, conférence gesticulée, concerts (musique du monde, chanson, punk-rock)…

Buvette et restauration sur place.

Entrée : prix libre.

+

[11/02-20/02] Exposition de Cyril Mukendi – Médiathèque Intercommunale d’Ussel

Dans le cadre de l’événement, la Médiathèque Intercommunale de Haute-Corrèze d’Ussel (19) accueillera l’exposition « La main de l’Homme : faire la paix, pas la mort » de l’artiste Cyril Mukendi du 11 au 20 février.

Cyril Mukendi est originaire du Congo, il est demandeur d’asile et vit actuellement au CADA de Peyrelevade. Il propose ici une série de peintures faites dans un contexte de précarité, qui interpellent l’Homme à se remettre en question sur le regard qu’il porte sur l’autre et ouvrir un débat sur le meilleur rapport qui devrait être entre humains sans distinction

Une présentation du travail de l’artiste aura lieu le 11 février à 17h, à la médiathèque.

Un second évènement est programmé à La Lanterne, à St-Goussaud (23), en collaboration avec l’association La Chateneide, plus d’infos très bientôt ! Mais vous pouvez déjà réserver votre 14 mars !

[DDSP / Convergence des luttes] Pour la défense des services publics en Creuse :

Réunion du Collectif pour la Défense Des Services Publics (DDSP) en Creuse

Comme annoncé lors de la dernière réunion du 17 Mai dernier, la prochaine réunion du Collectif  DDSP se tiendra le Mercredi 5 Juin à 18h00 salle 2 de la maison des associations à Guéret (rue Braconne).

Associations, étudiants, chômeurs, syndicats, retraités, citoyens… :

TOUS POUR UNE CONVERGENCE DES LUTTES !


L’ordre du jour sera le suivant:

-fonctionnement du collectif

-conférence de presse ou communiqué de presse

-action nationale de la Convergence du Samedi 15 juin déclinée sur tout le territoire

-questionnaire (usagers, élus, personnels) déclinés selon les secteurs: poste, transports, social, territoriaux, finances, éducation, santé, justice, emploi, eau, culture, logement, énergie, équipement, communication, ONF….

[RESF23] Projection – Débat « Libre! » / 27 novembre / Guéret

PROJECTION / DÉBAT – mardi 27 novembre – Cinéma Le Sénéchal, Gueret (23)  : « Libre ! »

Documentaire de Michel Toesca – durée : 1h40

libreLa Roya, vallée du sud de la France frontalière avec l’Italie. Cédric Herrou, agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des réfugiés, il décide, avec d’autres habitants de la vallée, de les accueillir. De leur offrir un refuge et de les aider à déposer leur demande d’asile.  Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi… Michel Toesca, ami de longue date de Cédric et habitant aussi de la Roya, l’a suivi durant trois ans. Témoin concerné et sensibilisé, caméra en main, il a participé et filmé au jour le jour cette résistance citoyenne. Ce film est l’histoire du combat de Cédric et de tant d’autres.

Débat avec Blandine Marty, avocate et témoignages.

Organisation RESF, Attac, Amnesty.

[RESF23] Festival ds solidarités / 24 – 28 novembre / Guéret

Festival des Solidarité – du 24 au 28 novembre  – Grande Salle de la Mairie, Guéret (23)

Le Festival des Solidarités à Guéret aura lieu du 24 au 28 novembre à la Grande Salle de la Mairie et aura pour thème « Invisibles… De l’ombre à la lumière ».

festisol_gueret

Samedi 24 novembre 14h-22h :

- Village des solidarités : Stands associatifs autour d’un arbre à palabres.
- Ateliers pour les enfants sur le thème de l’Ombre à la lumière à 14h par le Réseau Éducation Sans Frontières Creuse.
- Danse Italienne à 15h par El Fogolar Del Monpy.
- Chœur d’enfants des quartiers et café chanté à 16h30 par P’Art Si P’Art là.
- Théâtre « La parole des invisibles » à 17h30 par la Brigade d’intervention Mobile Théâtrale et la Guérétoise de Spectacle.
- Musique réunionnaise avec le Groupe Faham à 18h.
- Burkina Faso – Témoignages des Burkinabés et Spectacle par l’association Fragments de 18h30 à 19h30.
- Partage des saveurs à 19h30 avec la contribution des Conseils de Quartiers.
- Soirée conviviale à 20h avec P’Art Si P’Art là, la chorale d’enfants, la chorale Delval et le public.

Mardi 27 novembre :

- Projection-débat dans le cadre du Festival Alimenterre autour du film « Libre » de Michel Toesca présenté par les associations Attac 23, RESF et Amnesty International au Cinéma le Sénéchal à 18h15.

Mercredi 28 novembre 9h-12h :

- Jeunesse, engagement et solidarité : Ateliers de rencontres et d’expériences de projets [1]

[1Présents à ces ateliers : Eco-collège Louis Durand (Saint-Vaury), Solidarité Laïque, El Fogolar del Monpy, Secours Populaire, P’Art Si P’Art La, Asseept Casamance, Sème tes Graines, Comité de Jumelage, Creuse Amnesty International, Résidence Habitat Jeunes, Maison des Droits de l’Homme, Réseau Education Sans Frontières 23, KAZ, Cercle des Amitiés Créoles.

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[Usine à pellets – Collectif Biomasse critique] COMMUNIQUE SUITE AUX RENCONTRES DE LA MONTAGNE LIMOUSINE

DE LA MONTAGNE LIMOUSINE ET PARTOUT EN FRANCE

PHASE 1 DU PLAN VIGIE-PELLET

Nous nous sommes réunis aux Rencontres de la forêt qui se sont tenues cette semaine sur le Plateau de Millevaches pour affronter ces mêmes constats :

– Les forêts diversifiées sont de plus en plus transformées en plantations industrielles.

– Les nouvelles politiques du gouvernement montrent une volonté de privatiser la gestion des forêts publiques et d’en faire des usines à bois.

– Le développement intensif des centrales à biomasse n’est en rien une alternative énergétique, il constitue plutôt une promesse d’épuisement rapide des ressources en bois.
Ici, au coeur de la Montagne Limousine, nous sommes venu-e-s de partout en France pour partager et coordonner nos résistances à cette prédation forestière. Nous nous sommes rendus compte que dans chacune de nos luttes, nous faisons face à une même logique de profit au détriment du territoire et de ses habitants.

Localement, cette logique se nomme CIBV : encore une histoire de patron à l’affût des aides et des politiques de greenwashing, encore des plaquettes de pubs à coups de « produits bio-sourcés », encore des promesses de coupes rases et de stérilisation des sols, encore du chantage à l’emploi… et toujours les forêts qui trinquent, en l’occurrence dans un rayon de 80km, sur un territoire déjà largement affecté par une pratique sylvicole industrielle.

Par la vigie que nous bâtissons ce dimanche 29 juillet 2018 en bordure du site prévu pour l’implantation de l’usine à pellets torréfiés CIBV, nous affirmons notre détermination à faire ce qu’il faudra pour que ce projet ne voit jamais le jour. Nous nous tenons prêts en cas de début des travaux, tout comme nous restons attentifs à toutes les menaces que les politiques forestières actuelles font peser sur le vivant.

Nous nous retrouverons lors de la Marche pour la forêt qui commencera le 15 septembre pour converger le 25 octobre dans la forêt de Tronçais dans l’Allier. Nous invitons tout un chacun à nous y rejoindre.

PREMIERS SIGNATAIRES

Adret-Morvan / Anor Environnement / SNUPFEN-Solidaires / Des membres du Réseau pour les Alternatives Forestières / Des membres du collectif SOS Forêt / Collectif Biomasse Critique / Collectif Abrakadabois (Notre-Dame-des-Landes) / M. Benard (CGT Forêt) /

 

PS : Pour information, et sans grande surprise, nous apprenons ce matin
que la tour érigée en face de l’usine a été abattue dans la nuit.
Espérons que ces amateurs de démolition seront toujours aussi en forme,
et un peu plus malins dans leurs choix, lorsque la tour de 30m prévue
dans le projet CIBV aura commencé à cracher ses composés organiques
volatiles…

document PDF :

DE LA MONTAGNE LIMOUSINE ET PARTOUT EN FRANCE

[RESF23] COMMUNIQUE SUR LA SITUATION DE NOORDEEN ESSAK et ses suites

COMMUNIQUE SUR LA SITUATION DE NOORDEEN ESSAK et ses suites

Noordeen ESSAK, le jeune Soudanais de Faux-la-Montagne arrêté le 9 juillet à la gendarmerie de Felletin puis libéré le 11 juillet à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, intentait ce jour, lundi 23 juillet 2018, un référé-liberté contre la préfecture de la Creuse afin que lui soit reconnu le droit de déposer sa demande d’asile en France.

L’audience a eu lieu à 10h30. A 9h40, soit moins d’une heure avant, la préfecture de la Creuse a déposé son mémoire en défense concluant qu’elle faisait droit à la demande de Noordeen ESSAK de voir sa demande d’asile traitée par la France et, qu’en conséquence, il n’y avait plus lieu à statuer.

Ainsi, après avoir mobilisé les services de la préfecture pendant deux semaines pour mettre en place la « réadmission vers l’Italie » de Noordeen ESSAK ; après avoir mobilisé plus de 60 gendarmes à Felletin le 9 juillet contre les amis de Noordeen venus manifester leur opposition à son transfert ; après avoir arrêté et exfiltré Noordeen de la gendarmerie, l’avoir conduit en voiture, menotté et ceinturé, jusqu’au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot (77), après l’avoir conduit jusqu’à l’aéroport de Roissy ; après avoir ensuite mobilisé la brigade de Felletin pendant toute la semaine ; et en ayant toujours, depuis plusieurs semaines, répondu négativement aux nombreux courriers, mails, pétitions, demandes de rendez-vous, coups de téléphone qui lui ont été adressés, la préfète de la Creuse a donc enfin fait droit à la demande de Noordeen ESSAK et de ses nombreux soutiens. Etait-ce donc cela la « procédure normale » à laquelle elle n’a cessé de se référer dans ses interventions publiques ?

Tout ça pour ça ! Pendant tout ce temps, les bénévoles auraient été plus efficaces à poursuivre l’accueil des jeunes Soudanais de Faux la Montagne plutôt que de passer tant de temps à manifester… et à se faire gazer.

Par ailleurs, lors de la manifestation de Felletin, une personne (Michel Lulek, de Faux-la-Montagne) a été interpellée et gardée à vue pendant 3 heures. A la suite de cette garde à vue, il a été convoqué vendredi 20 juillet à la gendarmerie de Guéret pour se voir notifier une convocation devant le tribunal correctionnel de Guéret le jeudi 4 octobre 2018 à 15h pour les deux motifs suivants : Violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique + refus de se soumettre à un prélèvement ADN (auquel, par principe, il s’est opposé le soir de son interpellation). Nous vous tiendrons au courant des suites de cette affaire et ne manquerons pas de signaler toute mobilisation qu’elle suscitera. Par ailleurs, si d’autres personnes sont, dans les jours ou semaines qui viennent, convoquées, entendues ou inquiétées par les gendarmes à  propos de la manifestation du 9 juillet, qu’elles se fassent connaître afin que puisse s’organiser une éventuelle défense commune.

Aujourd’hui, les personnes et associations engagées dans l’accueil sur la Montagne limousine sont plus que jamais déterminées à poursuivre leur action pour toutes les autres personnes qui se trouvent dans des situations similaires à celle de Noordeen.

Elles seront de celles et de ceux, comme il y en a en maints endroits en France, qui feront tout pour que les décisions d’expulsions, de transferts ou autres « réadmissions » ne soient pas suivi d’effet.

[RESF23] 27/07/2018 : Il n’y aura pas d’expulsion sur la Montagne Limousine !

27/07/2018 – RESF23

Il n’y aura pas d’expulsion sur la Montagne Limousine!

"Au-delà de ce cas fortement médiatisé, et devant des situations plus ou moins similaires qui sont de plus en plus nombreuses un peu partout, des habitants et amis de la Montagne limousine ont décidé d'afficher une position claire face à toutes les expulsions, transferts ou « réadmissions » vers l'Italie ou ailleurs qui ne manqueront pas de voir le jour dans la période à venir."

tribune d’habitants et amis de la montagne limousine – publiée aujourd’hui sur Mediapart et demain dans l’Écho : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/260718/il-n-y-aura-pas-d-expulsion-sur-la-montagne-limousine

Des habitants et amis de la Montagne limousine, dont de nombreux élus locaux et figures intellectuelles ou artistiques locales, ont décidé de ne pas tenir compte des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF) pour empêcher les expulsions des exilés qui ont trouvé refuge sur ce territoire. «Nous appelons tout le monde, partout, à faire de même, à exercer ce « devoir de fraternité » dont de lointaines révolutions nous ont laissé l’héritage.»

Début juillet, des habitants de Faux-la-Montagne, en Creuse, et de villages voisins en Corrèze et Haute-Vienne, ont tenté d’empêcher l’expulsion vers l’Italie de l’un des leurs, un jeune homme soudanais en exil qu’ils accueillent depuis 8 mois avec trois autres de ses compagnons d’infortune.

La loi permettant à la préfète de la Creuse d’autoriser le jeune homme à solliciter l’asile politique en France, ces habitants lui demandaient de le faire. Malgré des demandes en ce sens répétées à maintes reprises les semaines précédentes, et une ultime tentative le 9 juillet, jour de la convocation du jeune Soudanais à la gendarmerie de Felletin, la préfète a décidé d’appliquer à la lettre les accords de Dublin et de renvoyer le jeune homme vers l’Italie, où il n’a aucune attache. Vers 20h, les quelques 200 manifestants rassemblés devant la gendarmerie, se sont fait violemment refouler par les gendarmes : une stratégie de diversion qui leur a permis d’exfiltrer le jeune homme par l’arrière de la gendarmerie, à travers un trou dans le grillage, pour le conduire vers Paris en vue de son expulsion. Une vidéo réalisée par Télé Millevaches résume cette soirée.

Le surlendemain, le jeune Soudanais a refusé d’embarquer à Roissy pour l’Italie et a alors été remis en liberté. Saisissant le tribunal administratif de Limoges pour qu’on lui reconnaisse le droit de déposer sa demande d’asile en France le 23 juillet 2018, une volte-face de dernière minute de la préfecture de la Creuse, qui craignait sans doute d’être contredite par les juges, lui permet finalement de déposer normalement sa demande d’asile en France…

Au-delà de ce cas fortement médiatisé, et devant des situations plus ou moins similaires qui sont de plus en plus nombreuses un peu partout, des habitants et amis de la Montagne limousine ont décidé d’afficher une position claire face à toutes les expulsions, transferts ou « réadmissions » vers l’Italie ou ailleurs qui ne manqueront pas de voir le jour dans la période à venir. Voici ce texte ainsi que la liste de ses premiers signataires.

  *******

Aussi loin que l’on puisse remonter la Montagne Limousine a été une terre d’émigration, mais aussi une terre d’accueil pour toutes sortes de migrants, d’exilés. Voici quelques années que la « question migratoire » refait son apparition sur les plateaux de la Montagne limousine sous un jour nouveau. Il y a trois à quatre ans, des centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) ont ouvert dans plusieurs communes de la Montagne et de sa périphérie. Suite à l’expulsion militaire du campement informel de migrants de Calais, qui réunissait près de 9000 personnes, s’y sont ajoutés, comme dans de nombreuses campagnes françaises, les très mal-nommés « Centres  d’Accueil et d’Orientation » (CAO). Dans les communes qui se portèrent alors candidates à accueillir de tels centres et dans les communes avoisinantes, des collectifs, des initiatives plus individuelles ont fleuri pour organiser l’hospitalité et la solidarité avec ceux et celles qui arrivaient sur notre territoire sans l’avoir choisi. Des centaines d’habitants de la Montagne se sont ainsi coordonnés, parfois avec le soutien d’élus locaux, pour faire une place à ces nouveaux venus. Cours de français, activités diverses, repas conviviaux, transports ont été mis en place par des collectifs d’habitants solidaires. Puis, assez vite, avec l’inéluctable arrivée des premiers « déboutés » du droit d’asile, et leur sortie des dispositifs d’accompagnement légaux, habitat, subsistance, assistance juridique et morale se sont improvisés, de la même manière. Ce qui relevait des gestes les plus simples, les plus humains dans les premiers temps, s’est progressivement mué en une nécessaire organisation à la marge de la légalité. Légalité qui ne laisse que peu de place à l’expression d’une véritable solidarité avec les exilés, voire qui bien souvent la condamne, la poursuit.

Alors qu’une certaine mansuétude semblait caractériser l’application de la loi dans notre région dans la période récente, un certain nombre de personnes demandeuses d’asile et déboutées ont décidé de rester, de s’installer sur nos plateaux, dans nos communes pour le plus grand plaisir de la plupart des habitants, heureux d’accueillir et d’accompagner cette incontestable source de vitalité, de joie et d’ouverture culturelle. Nous leur avons, de multiples manières, fait place dans nos vies, ils et elles en font désormais partie intégrante. Il n’y a plus que des écarts d’ordre « légaux » entre eux, elles et nous.

Alors quand nous réalisons ces dernières semaines, qu’un tour de vis annoncé par le gouvernement depuis longtemps sur la « politique d’accueil » produit ses premiers effets visibles sur nos amis, nous ne pouvons réprimer plus longtemps notre colère. Nous les avons accueillis sans demander l’autorisation à personne, nous nous sommes organisés pour rendre leur vie ici possible même si nous ne sommes pas encore parvenus à lever toutes les difficultés causées par leur statut « légal ». Nous avons bien compris que l’opération catastrophique de maintien de l’ordre du 9 juillet 2018 à Felletin, en Creuse, valait comme un avertissement. Mais renvoyer, ou laisser renvoyer, les gens qui ont tout fait pour en partir, dans des pays où ne les attendent que persécutions, misère, torture et mort, n’est toujours pas, pour nous, un choix envisageable.

Nous, habitants et amis des diverses communes de la Montagne et de ses alentours, avons donc décidé de répondre aux Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF), aux ordres de « reconduite à la frontière », émis par les préfectures dont chacun de nos villages dépendent, de la même façon que nous avons répondu à cette situation jusque-là. Nous n’en tiendrons aucun compte. Mieux, nous serons de celles et ceux qui feront tout pour qu’ils ne soient pas suivis d’effet. Il n’y aura pas d’expulsion d’exilés sur la Montagne limousine, qu’on se le dise !

Nous appelons tout le monde, partout, à faire de même, à exercer ce « devoir de fraternité » dont de lointaines révolutions nous ont laissé l’héritage.

Signataires :

Marie-Noëlle Agniau, poète,Vicq-sur-Breuilh (87) ;
Dominique Albaret, maire de Saint Pardoux la Croisille, Peuple et Culture 19 ;
Aquaserge (groupe de musique) ;
Armelle Barroux, rédactrice, Royère de Vassivière (23) ;
Christophe Bellec, cofondateur de la coopérative Cesam-Oxalis ;
Pierre Bergounioux, écrivain ;
Léonard Bernard, Faux la Montagne (23) ;
Frédéric Bondu, moniteur d’atelier, Gentioux-Pigerolles ;
Laurent Bourdelas, écrivain, Vicq-sur-Breuilh (87) ;
Marc Bourgeois, Faux la Montagne ;
Marie-Rose Bourneil, Maire de Tarnac (19) ;
Denise Bredinus, Gourdon-Murat ;
Milou Brette, conseillère municipale de Peyrelevade (19), syndicaliste ;
Jean-Lou Brette, Peyrelevade ;
Martine Bruzat, Felletin ;
Alain Carof, sociologue, Felletin ;
Laetitia Carton, réalisatrice, conseillère municipale de Faux-La-Montagne ;
Jean-Marie Caunet, 1er adjoint de La Nouaille (23) ;
Cimade, groupe local Peyrelevade (19) ;
Cimade, groupe local Eymoutiers (87) ;
Kléber Clemenceau, Gourdon-Murat (19) ;
Dany Clemenceau-Magnaval, conseillère municipale de Gourdon-Murat (19) ;
Gilles Clément, paysagiste, écrivain ;
Dominique Clermont, femme de théâtre, La Celle sous Gouzon (23) ;
Guillaume Codet, cuisinier, Faux la Montagne ;
Jean Combasteil, ancien député-maire de Tulle ;
Jean-Louis Comolli, cinéaste ;
Clémence Davigo, réalisatrice, Faux la Montagne ;
Yaël Davigo, étudiante, Faux la Montagne ;
Samuel Deleron, Faux la Montagne et Limoges ;
Nicolas Derieux, Maire de Saint Martin Château (23) ;
Le conseil municipal de Saint Martin Château (23) ;
Isabelle Despres, Faux la Montagne ;
Isabelle Doyon, enseignante, Faux la Montagne ;
Jean-Francois Draperi, directeur du Centre d’économie sociale du Conservatoire des Arts et métiers ;
François-Xavier Drouet, réalisateur, Faux la Montagne ;
Marie-Claire Drut, institutrice, Gentioux-Pigerolles ;
Maryse Dupont, Rempnat (87) ;
Didier Dupont, Rempnat (87) ;
Julien Dupoux, géographe ;
Philippe Eychene, ouvrier, Faux la Montagne ;
Anne-Marie Fadda, Bugeat (19) ;
Fatima Fellat, aide médico-psychologique, Eymoutiers ;
Janine Gabiache, conseillère municipale de Tarnac ;
Yvan Gabiache, Tarnac ;
Jeanne Gailhoustet, directrice de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges ;
Didier Garreau, Chavanac ;
Jackie Garreau, Chavanac ;
Antoine Gatet, juriste en environnement ;
Anne Germain, Faux la Montagne ;
Hélène Gibert, comédienne, Faux la Montagne ;
Emilie Gianre, conseillère municipale de Gentioux-Pigerolles (23) ;
Manon Glibert, conseillère municipale de Tarnac ;
Véronique Goga, Faux la Montagne ;
Jean-Jacques Gouguet, professeur émérite – Université de Limoges ;
Gilles Gracineau, curé d’Eymoutiers ;
Dominique Grador, Adjointe au maire de Tulle ;
Emmanuel Gratadour, Faux la Montagne ;
IPNS, journal d’information du Plateau de Millevaches ;
Isabelle Grand, Maire de Gioux (23) ;
Marie-France Houdart, ethnologue ;
Francis Juchereau, responsable associatif, chercheur associé ;
Marianne Lanavère, Eymoutiers  ;
Marc Lanceau, conseiller municipal de Faux-la-Montagne (23) ;
André Laurent, Maire de Pradines (19) ;
Patrick Leclerc, retraité, Faux la Montagne ;
Sophie Lefeuvre, Faux la Montagne ;
Paloma León, auteure ;
Thierry Letellier, Maire de la Villedieu (23) ;
Claire Lestavel, Faux la Montagne ;
Catherine Luce, conseillère municipale de Tarnac ;
Jean-Paul Lucas, enseignant retraité, Les Billanges (87) ;
Michel Lulek, Faux-la-Montagne, directeur de publication de IPNS ;
Richard Madjarev, Limoges, retraité Ministère de la Culture ;
Jacques Malnou, Faux la Montagne ;
Gérard Monédiaire, professeur émérite des facultés de droit ;
Emmanuel Monfreux, berger, Faux la Montagne ;
Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrelevade (19) ;
Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Eymoutiers (87) ;
Montagne Accueil Solidarité (MAS) de Peyrat le Château (87) ;
Sophie Noguet, Enseignante, Faux la Montagne ;
Jérôme Orvain, Conseiller régional Nouvelle Aquitaine pour la Creuse ;
Jean-Paul Oudot, instituteur à la retraite, Gentioux-Pigerolles ;
Mumine Ozsoy, Conseillère Régionale Nouvelle Aquitaine pour la Corrèze ;
Guillaume Paillard, Faux la Montagne ;
Michel Parot, comédien et homme de théâtre, La Celle sous Gouzon ;
Michel Patinaud, Eymoutiers ;
Frank , dessinateur de bande desinée ;
Pascale Perrier, Professeure de lettres, Faux la Montagne ;
Peuple et Culture 19 ;
Pic, dessinateur ;
Dominique Pifarély, musicien ;
Jean Yves Pineau, Limoges, directeur des LOCALOS ;
Monique Plazanet, employée Ephad, Tarnac ;
Dominique Pradignac, Aixe sur Vienne, responsable syndical ;
Jean-François Pressicaud, Felletin ;
Jeanne Puchol, autrice de bande dessinée ;
Serge Quadruppani, écrivain, Eymoutiers ;
Jacqueline Renaud, retraitée, Tarnac ;
RESF 19 ;
Carole Riffaud, Praticienne en péri-natalité, Eymoutiers ;
Ève Risser, musicienne ;
Jean Rochard, producteur de musique (éd.NATO) ;
Claude Rogeaux, Faux la Montagne ;
Corinne Romanet, 1ère adjointe au maire de La Villedieu ;
Benjamin Rosoux, conseiller municipal de Tarnac ;
Eric Rouvellac – Limoges – universitaire ;
Jeannot Salvatori, musicien, Faux-La-Montagne ;
Pierre Simonet, retraité, Limoges ;
Christophe Soulié, journaliste ;
Surnatural Orchestra, groupe de musique ;
Manée Teyssandier, Peuple et culture 19 ;
Solenn Tiquet, infirmière, Faux la Montagne ;
Nathalie Torselli, Rempnat ;
Frédéric Torselli, maître d’oeuvre, Rempnat ;
Carole Vandroy, Festival Folie les mots, Faux la Montagne ;
Mireille Verdier, Faculté de Médecine, Université de Limoges ;
Catherine Villain, retraitée, Faux la Montagne…